AESH : un acte 2 réussi !

jeudi 3 juin 2021
par  Sud éduc 34

Communiqué de SUD éducation 34
Jeudi 3 juin 2021

Après la mobilisation du 8 avril dernier et en l’absence de satisfaction de leurs revendications, les AESH poursuivent leur mobilisation, soutenu-es par l’ensemble de la communauté éducative et par l’intersyndicale. Près de 150 personnes à Montpellier, 50 à Béziers, et une quarantaine à Olonzac ont manifesté aux côtés des personnels les plus précaires de l’EN.

Aux côtés des AESH

Chacun sait à quel point l’inclusion est importante pour les élèves en situation de handicap, mais aussi pour les autres. Nous constatons quotidiennement que les AESH jouent un rôle essentiel et déploient des trésors d’inventivité pour accompagner au mieux les élèves.
Mais nous constatons surtout que sans moyens, l’inclusion est impossible...

Les revendications de SUD éducation

Parce que nous syndiquons tous les personnels de la maternelle à l’université, nous construisons et portons des revendications au plus près du terrain :

un statut de fonctionnaire, pour assurer cette mission fondamentale de service public sans se poser la question de la sécurité de l’emploi ;
un véritable salaire à temps plein pour 24h d’accompagnement, avec des temps de concertation, et avec une formation digne de ce nom ;
une égalité de traitement entre les personnels, avec le versement de la prime REP /REP+ par exemple ;
définir un établissement de rattachement, afin de toucher une indemnité de déplacement lorsqu’il faut accompagner en dehors de cet établissement ;
établir des fiches de vœux pour les mutations, pour mettre fin au clientélisme et à l’arbitraire de l’administration ;
créer une brigade de remplacement pour assurer la poursuite de l’accompagnement en cas d’absence ;

Revalorisation historique ?

La revalorisation « historique » de 2021, hyper-médiatique, apporte la colossale somme de 0 (zéro) euro aux AESH. En fait, 0 (zéro) euro pour les deux tiers des personnels…

La revalorisation beaucoup plus discrète de 2020, réservée aux hauts fonctionnaires de l’EN, a octroyé à nombre d’entre eux l’équivalent d’un salaire d’AESH : environ 700€ de plus par mois.

En haut lieu, on nous parle souvent d’enveloppe, de contraintes budgétaires, d’argent magique…
Nommons les choses pour ce qu’elles sont : il s’agit de choix politiques !

Solidarité avec les précaires !

Les AESH sont parmi les plus précaires des personnels de l’Education Nationale, et représentent déjà 10 % des personnels !

Pour aider les plus précaires à se mobiliser, il est indispensable de contribuer aux caisses de solidarité locales.

Une journée de grève coûte 60 à 100€ pour un-e enseignant-e. Pour une AESH, une journée de grève coûte environ 25€.

AESH : un acte 2 réussi

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