Tou-te-s en grève le mardi 6 février ! Donnons-nous les moyens de gagner !

vendredi 2 février 2024
par  Sud éduc 34

Suite à la grève majoritaire du 1er février, la fédération SUD éducation appelle, avec le SNES-FSU et la CGT, à se mettre en grève le mardi 6 février et à débattre de la reconduction. Des appels intersyndicaux plus larges à se mettre en grève et à se mobiliser la semaine prochaine seront publiés dans les jours qui viennent. La ministre n’a aucune légitimité, elle doit satisfaire immédiatement nos revendications pour nos salaires et le service public d’éducation !

SUD éducation Hérault appelle l’ensemble des personnels de l’éducation nationale, de la maternelle au lycée, à se mettre en grève mardi 6 février.

Qu’ils et elles aient déjà pris leur décision de se mettre en grève ou pas, nous appelons l’ensemble des personnels du 1er degré à envoyer d’ici demain samedi 3 février leur déclaration d’intention de grève pour le mardi 6 février, ainsi que les jeudi 8 et vendredi 9 : il est nécessaire de se préparer à une mobilisation d’ampleur, et de débattre de la grève lundi dans les écoles en se donnant la possibilité de se mettre en grève dès mardi. Un simple mail à l’IEN suffit pour déposer son intention de grève (« Bonjour, je vous déclare mon intention de participer au mouvement de grève du 6 février 2024. Cette déclaration d’intention ne présume en rien de ma participation effective à cette grève »).

Modèle de déclaration d’intention de grève - 1er degré

Pour prendre des connaissance des rendez-vous qui seront organisés pour le 6 février par les syndicats de l’Hérault, consultez notre agenda.

Avec plus d’un personnel sur deux en grève le 1er février et des manifestations fournies et combatives, la ministre Oudéa-Castéra doit accéder aux revendications de la profession. Le ministère ne peut s’entêter dans sa politique antisociale contre les personnels et le service public d’éducation. Les conditions d’études des élèves et les conditions de travail des personnels sont dégradées par les réformes successives et le manque chronique de moyens. Le mépris de classe de la ministre a mis le feu aux poudres : les personnels exigent des augmentations immédiates de salaires, des moyens conséquents pour une école pour tou·tes et pour l’éducation prioritaire, un statut pour les AESH et l’abandon de la réforme “choc des savoirs” et de la réforme de la voie professionnelle.

On peut gagner, mobilisons-nous pour arracher des victoires !